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Eric Megevand

Je suis médecin de formation genevoise. J’ai effectué une double formation en Chirurgie et en Gynécologie-Obstétrique. Après avoir entre-autre passé trois ans en Afrique du Sud (Cape Town University) et aux Etats-Unis (Columbia University-NYC) à me spécialiser en oncologie gynécologique (chirurgie des cancers), j’ai obtenu en 1995 un titre de spécialiste FMH en Gynécologie chirurgicale et médicale.


La chirurgie de l’endométriose est un objectif et un défi. En effet l’endométriose est une maladie dont le processus inflammatoire aigu génère des lésions pelviennes souvent sévères par leur caractère infiltrant et cicatriciel. La chirurgie de cette pathologie est donc en beaucoup de points similaire à la chirurgie cancérologique et nécessite une expertise spécifique. La proximité dans le petit bassin des différents organes génitaux (utérus-trompes-ovaires), du tractus digestif (intestin grêle-colon sigmoide- rectum) et finalement de l’arbre urinaire inférieur (uretères-vessie) rend cette chirurgie particulièrement délicate et doit être réservée à des mains expertes, l’objectif (tout comme dans la chirurgie des cancers) étant de ne laisser aucune lésion résiduelle qui pourrait diminuer les chances de guérison et/ou augmenter le risque de récidive.

La chirurgie d’endométriose est généralement effectuée par laparoscopie (chirurgie par caméra) sans avoir à recourir à une ouverture large de la paroi abdominale. La Laparoscopie robot-assistée permet dans le cas de l’endométriose d’assurer la résection de la quasi-totalité des implants visibles et c’est la technique que je privilégie. Elle permet la parfaite visualisation de toute la cavité abdominale. De plus, de par la visualisation en 3D et la miniaturisation des instruments utilisés, elle garantit une chirurgie d'une extrême précision.


Mais la chirurgie n’est pas la seule manière de traiter cette pathologie. La prise en charge médicale est essentielle : traitement des douleurs aigües et chroniques, traitements hormonaux à visée anti-inflammatoire et contrôle de la menstruation, souvent aussi assistance à la procréation en raison du lien possible entre endométriose et infertilité.


L’idée de créer le CIGLE est venue du fait que la prise en charge médicale et chirurgicale est largement insuffisante à soutenir et aider nos patientes affectées par ce problème. Il est dès lors essentiel d’associer à notre prise en charge une équipe multidisciplinaire spécialisée et large qui vient compléter et renforcer nos propositions thérapeutiques. L’équipe du CIGLE répond de manière hautement professionnelle à cette attente.

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